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Paul Verlaine, Spleen

15.03.2016

Aus: Romances sans Paroles

Les roses étaient toutes rouges
Et les lierres étaient tout noirs.

Chère, pour peu que tu ne bouges,
Renaissent tous mes désespoirs.

Le ciel était trop bleu, trop tendre,
La mer trop verte et l’air trop doux.

Je crains toujours, – ce qu’est d’attendre !
Quelque fuite atroce de vous.

Du houx à la feuille vernie
Et du luisant buis je suis las,

Et de la campagne infinie
Et de tout, fors de vous, hélas !

 

Trübsinn

Hochrot das rote Rosenlicht.
Tiefschwarz des Efeus Nacht.

Verdämmert, Liebe, dein Gesicht,
ist alles Hoffen umgebracht.

Zu blau der Himmel und zu zart,
zu grün das Meer, die Luft zu weich.

Mich ängstet deine Gegenwart,
drohst du zu fliehen mir sogleich.

Die Palme mit gewachstem Blatt,
am Buchs der Glanz, welch fader Schein,

die Landschaft, die kein Ende hat,
das alles, nur nicht du, o Pein!

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