Paul Verlaine, Les méfaits de la lune
Aus: Chair
Sur mon front, mille fois solitaire,
Puisque je dois dormir loin de toi,
La lune déjà maligne en soi,
Ce soir jette un regard délétère.
Il dit ce regard — pût-il se taire !
Mais il ne prétend pas rester coi, —
Qu’il n’est pas sans toi de paix pour moi ;
Je le sais bien, pourquoi ce mystère,
Pourquoi ce regard, oui, lui, pourquoi ?
Qu’ont de commun la lune et la terre ?
Bah, vite reviens, assez de mystère !
Toi, c’est le soleil, luis clair sur moi !
Mondes Missetaten
Auf mein Antlitz, tausendfach verlassen,
muß ich ja schlafen ohne dich,
wirft der Mond, tückisch schon an sich,
Blicke heute Nacht, die tödlich hassen.
Es sagt mir solch ein Blick – ach, könnt erʼs lassen!
Doch schwatzen muß er ewiglich –
Frieden bergest einzig du für mich.
Ich weiß es ja, weshalb es denn in Rätsel fassen,
weshalb mir dieses Blicks, ja, dieses, Stich?
Sind Mond und Erde nicht geschiedne Massen?
Komm schnell zurück, will nicht in Dünsten blassen!
Die Sonne bist du ja, verkläre mich!
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