Francis Jammes, Je ne désire point
Aus: Clairières dans le ciel
Je ne désire point ces ardeurs qui passionnent.
Non : elle me sera douce comme l’Automne.
Telle est sa pureté que je désirerais
qu’elle eût sur son chapeau des narcisses-des-prés.
Mais que, si elle doit me donner cette grâce
que la blanche vertu rend calme et efficace,
et veiller aux travaux ainsi que la fourmi,
je la voie au jardin me sourire parmi
les carrés de piments que Septembre rougit.
Ils me feront penser à mes passions passées.
Elle sera le lys qui les a dominées.
Ich will nicht mehr in jenen Gluten weinen.
Nein: Wie der Herbst wird mild sie mir erscheinen.
Ihr reines Antlitz ließe ungern mich vermissen
auf ihrem Hut die Blumen, Wiesentau-Narzissen.
Doch wenn sie eine Gunst mir nur verschafft,
der weiße Tugend Ruhe gibt und Kraft
und Ameisenemsigkeit bei allem Tuen,
dann mag im Garten ihr Lächeln auf mir ruhen,
wenn September-Pfeffer glänzt in roten Schuhen.
Sie erinnern mich an meine abgetane Leidenschaft.
Sie wird die Lilie sein, die sie gezügelt hat.
Comments are closed.